Faire des régimes stricts perturbe l’organisme. La science parvient à expliquer comment le corps se défend quand on tente de l’affamer, et à donner des pistes pour modifier vraiment son comportement alimentaire.
Les conséquences des régimes très restrictifs
Les conséquences des régimes très restrictifs peuvent être importantes : modifications profondes du métabolisme énergétique et de la régulation physiologique du comportement alimentaire, perturbations psychologiques, troubles hormonaux, troubles du rythme cardiaque, etc..
Ce tableau clinique ne concerne évidemment pas les personnes en surpoids qui adoptent des mesures raisonnables pour retrouver leur poids d’équilibre.
Le corps face au régime
« Le corps ne fait pas la différence entre régime et famine. Si vous lui donnez moins de calories, il en consomme moins. Il vous laisse perdre du poids pendant 2 à 3 mois, puis il s’adapte et se transforme en machine affamée ».
La leptine (l’hormone de satiété) voit son taux chuter brutalement, la ghréline (hormone de la faim) augmente. Le cerveau modifie le système perceptif, et n’envoie plus d’informations concernant la satiété. La faim et l’appétit reprennent le dessus et 80% des personnes qui ont suivi un régime reprennent du poids : c’est le fameux effet yoyo.
Les produits allégés et les édulcorants
Les produits allégés font les choux gras de l’industrie alimentaire. Depuis longtemps, les produits allégés ont envahi les rayons de nos supermarchés. Leurs précurseurs étaient le lait demi-écrémé et les fromages blancs, qui ont fait leur apparition dans les années ‘60. Aujourd’hui, on trouve des versions allégées de tous types de produits : boissons, biscuits, plats cuisinés, glaces.
En cause : les effets pervers des édulcorants, ces « faux sucres » que l’on retrouve dans nombre de préparations culinaires. Car dans la mesure où ils n’activent pas les circuits de la récompense comme le font les « vrais sucres », il faut en manger davantage pour être satisfait. Un vrai piège.
Les scientifiques de l’Université de Sydney et du Garvan Institute of Medical Research (Australie) expliquent que les faux sucres utilisés stimulent le cerveau différemment : « Nous avons constaté que les circuits de la récompense du cerveau associent la sensation sucrée à un contenu énergétique », détaille le Pr Greg Neely, un des auteurs de l’étude.
Les 3 événements qui ont changé notre alimentation
Le règne des calories
En 1960, les médecins et nutritionnistes se convertissent au raisonnement suivant :
1g de protéines = 4 calories, 1g de glucides = 4 calories, 1g de lipides = 9 calories.
Il faut donc absolument limiter les calories pour perdre du poids, et éliminer les lipides.
L’apparition des conseils en nutrition
En 1970, le problème numéro 1 de santé publique est l’apparition des maladies cardio-vasculaires.
Deux théories s’opposent :
Ancel Keys (scientifique américain) considère que le sucre est de l’énergie, et que les graisses favorisent les maladies.
John Yudkin (médecin anglais) pense que ce sont les sucres qui favorisent les maladies vasculaires.
Le lobby américain du sucre va remporter la victoire…
L’explosion de l’industrialisation des céréales
A partir de 1970, aux USA, l’agriculture est largement subventionnée ; les exploitations se développent. La céréale la plus produite est le maïs et, pour trouver des débouchés à cette surproduction, on nourrit le bétail avec ce maïs. Les animaux engraissent plus vite et cela réduit les coûts ; on passe à une étape industrielle, avec une viande plus grasse et de mauvaise qualité.
L’agroalimentaire va remplacer le sucre par le sirop de maïs, bon marché et à haute teneur en fructose, dans les sodas.
Les américains vont doubler leur consommation de sodas…
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